Salut !
Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de 5 masques que nous affichons et qui sont synonymes de problèmes !
Mais commençons par le début : qu’est-ce que c’est, un masque, et comment ça marche ?
La notion de “masque” s’applique lorsque nous cachons une émotion derrière une autre, souvent plus familière et plus belle.
Ces masques sont alors utilisés pour protéger notre image des jugements extérieurs.
La manière la plus efficace pour les distinguer des sentiments authentiques, est de voir ce qui se passe quand ils volent en éclats : c’est à dire les rapports de forces,
les conflits de volontés, qui déstabilisent l’individu, et donc révèlent les intentions réelles.
Ces masques sont bien utiles, mais lorsqu’il y a un problème réel, ils nous empêchent de l’identifier correctement, et le problème grossit encore et encore, jusqu’à
explosion des nerfs de notre vis à vis masqué !
(et on préférerait ne pas être là quand ça arrive)
Car oui, bien souvent, on enfile un masque parce qu’on a un problème qui ne se résoud pas, et qu’on se sent contraint à “faire avec”.
Voilà pourquoi je vous propose ici 5 masques communs qui veulent dire DANGER.
1 – La gentillesse
La gentillesse est une vertu reconnue de tous.
Quand elle est portée en tant que masque, elle cache le plus souvent des sentiments comme :
– l’hostilité,
– le mécontentement,
– l’agressivité,
– la colère.
Celui qui en souffre ici, est le porteur du masque. Car avant d’éclater, il va angoisser, s’interdire tant bien que mal de ressentir ce qu’il ressent ( mécontentement, colère, …) en se le reprochant et en se comdamnant lui-même : “Comment puis-je être assez ignoble pour penser une chose pareille ?!”
Pour en guérir, si vous portez ce masque, vous devez apprendre à dire “non” ou “ça ne me convient pas” et à l’assumer.
Il vous faut donc quitter cette idée selon laquelle on ne vous aime que si vous vous soumettez à la volonté des autres, car si c’est le cas, alors ces personnes ne vous méritent
pas.
2 – L’Euphorie
Le plus souvent, elle sert à cacher l’angoisse.
Dans les cas extrêmes, c’est à dire, si elle n’est pas repérée et calmée à temps, elle débouche sur la maniaco-dépression : comprendre état dans lequel la
personne concernée alterne les phases dites “maniaques” (fébrilité, euphorie, invincibilité) et les phases dépressives.
Pour en sortir, vous devez vous poser un instant et reconsidérer : vous cherchez de toute évidence à refouler, à étouffer l’angoisse que vous ressentez. Mais
une petite dose d’angoisse de temps en temps n’est-elle pas plutôt stimulante et positive ?
Autorisez-vous à ressentir cette angoisse, et considérez-la comme le signe que ce qui vous arrive est important pour vous : c’est le moment de faire le bon choix !
3 – Le rire
Il vous est sûrement déjà arrivé de souffrir intérieurement d’une chose et d’en rire pour donner le change, faire croire à votre entourage que ça ne vous atteignait pas le moins du monde ?
C’est de ce rire dont je vous parle. Le rire qui cache la souffrance, aussi appelé “rire du pendu”. Il consiste à masquer la douleur morale sous l’ironie et le rire, il
sert aussi parfois à étouffer l’angoisse, ce qui, comme nous l’avons vu, est dangereux à trop long terme…
Pour vous en sortir ici, l’important est rétablir l’étape manquante : celle ou vous admettez votre faiblesse et acceptez de ressentir votre souffrance au lieu de la refouler. Ensuite, si le coeur vous en dit et seulement à cette condition, vous pourrez en rire et grâce à l’humour prendre de la distance.
4 – Le jugement
Le blâme, comme vous vous en doutez, cache le plus souvent l’insécurité. Quand nous nous sentons menacé dans notre sécurité par une autre personne, le chemin le plus facile est celui qui passe par son dénigrement : nous ressentons alors le besoin de reprendre du pouvoir sur cette personne qui défie notre sécurité intérieure.
Et quel meilleur moyen de se donner légitimité à dénigrer quelqu’un que de montrer par l’argument que cette personne n’a rien à faire parmi les nôtres ?
Quoi de plus facile, une fois l’ennemi montré du doigt et dénoncé, que de le lyncher goulûment pour redorer notre sécurité mentale ?
“Je suis plus fort que cette raclure : elle m’a fait me sentir faible, je l’ai donc réduite à néant.”
S’il vous arrive d’agir de cette manière, un conseil : acceptez l’idée selon laquelle vous n’êtes pas à l’aise pour le moment, et allez donc vers cette
personne avec la volonté de garder l’esprit ouvert. Peut-être cet “intrus” est-il plus semblable et amical que vous ne le croyez ?
5 – L’auto-condamnation :
Ca vous étonne ? Oui, la condamnation de soi-même peut aussi servir de masque.
J’explique : se condamner soi-même, c’est intégrer le jugement négatif sur soi-même comme allant de soi. Ce qui nous donne ensuite une bonne excuse pour faire tout de
travers !
On peut alors se permettre d’être hostile, de commettre des délits, d’agir de façon perverse ou que sais-je encore, puisque de toute façon, nous sommes un être
méprisable, ce n’est pas une nouveauté.
“Je suis comme ça, et je n’y peux rien.”
Si c’est votre cas : grande découverte ! L’identité n’est pas une chose immuable : vous pouvez à tout moment décider de devenir quelqu’un que vous estimez bon.
Il vous suffit pour cela de vous réaccorder, comme pour une guitare, de vous recentrer sur vos valeurs de base, et d’agir selon elles plutôt que d’après votre étiquette de
bad-boy/girl.
Sachez que s’il peut douter, au début, de votre capacité à devenir meilleur, votre entourage n’aura d’autre choix que de se faire à l’idée que vous y êtes arrivé, et qu’il peut désormais être
fier de la personne estimable que vous êtes.
Et vous ? quels sont les masques que vous portez le plus ? Comment agissent-ils ?
De quoi avez-vous peur, si vous les retirez ?
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Cet article est inspiré d’un petit bouquin de Bernard Raquin : L’Analyse Transactionnelle au quotidien : Sortir des jeux psychologiques.
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