On est tous schizos !

Coucou !

Oui, dit comme ça, ça fait peur…
En fait, les spécialistes de l’interraction considèrent que chacun de nous possède au moins 3 trois personnalités, appelées “états du moi”.
A chaque instant de nos vies, nous sommes guidés un peu plus par l’une ou l’autre de ces facettes !

Parmis elles, on compte :


1 – L’enfant :

Créatif, ludique, spontané, affectif, intuitif et souvent borné, il représente le domaine de l’intuition, et possède souvent une vision limitée du monde.
Il se divise en 3 options :

– L’enfant adapté soumis :

Qui cherche à plaire essentiellement par peur du rejet, et a tendance à se suradapter et se laisser piétiner “par amour”, mais il n’en génère pas moins de la colère et du ressentiment pour ce qu’il peut subir, et ça se comprend…

Si vous êtes ainsi, mon conseil est le suivant :
Posez des limites ! Ne vous laissez pas exploiter, vous risqueriez d’y perdre la tête et le coeur.
Et si les autres ne sont pas capables d'accepter que vous leur disiez "non" ou que vous les contrariiez, alors sachez que ce n'est pas votre bonheur qu'ils ont en tête.

– L’enfant adapté rebelle :

Qui a tendance à s’opposer à tout par réflex plus que par raison ou réflexion.
Créatif, il filtre la réalité à travers le jeu, son but principal est d’échapper à l’ennui qui le guette !
Si vous êtes ainsi, accordez-vous des moments d’expression, pendant lesquels vous pouvez faire le fou/la folle ( soirées, fêtes, …) sans quoi vous risqueriez de devenir insupportable, même pour vous !

– L’enfant libre :

Qui souffre de devoir s’adapter, et a tendance à s’isoler pour ne pas avoir à le faire, même s’il aime la compagnie.
Curieux, intuitif et direct, il ne sent pas concerné par les lois des autres, et ça se sent !
Il a tendance à n’en faire qu’à sa tête, prendre des risque inutiles, et être en retard.
Si vous êtes comme ça, profitez, et pensez qu’un peu de discipline parfois pourrait vous faire du bien. (mais juste un peu)


2 – Le parent :

Organisé, responsable, volontier, mais aussi parfois répressif, il est le domaine de l’acquis. Il dispense les jugements, les opinions, les valeurs et les normes. C’est lui qui fait nos certitudes philosophiques et spirituelles.
Il reprend souvent les modes d’expression de nos propres parents ou tuteurs.
Il se divise en deux parties :

– Le parent normatif/autoritaire :

Qui a tendance à critiquer, condamner, désapprouver, mépriser, donner des ordres, punir, rappeler la loi ou même agresser.
En cas de crise, il peut devenir persécuteur, et s’impose alors aux autres de force, cherchant à diriger sans avoir été choisi pour cette tâche, ce qui crée souvent des conflits.

Si vous êtes ainsi, je ne connais qu'une seule solution : apprenez à lâcher prise, avant que les autres ne vous lâchent ! Car si vous les ennuyez trop, ils n'y manqueront pas. Non dans le but de vous faire du mal, mais dans celui de se protéger de vous.

– Le parent nourricier :

Qui voudra encourager, protéger, motiver, soutenir, apprécier, réconforter, autoriser.
Influencé par l’enfant adapté soumis, il peut devenir organisateur à outrance et étouffant.
En situation de crise, il prendra le rôle du sauveur, voulant aider et protéger les autres sans que ceux-ci ne lui aient rien demandé; les prenant lui-même en charge, contre leur gré.

Si vous êtes comme ça, une solution peut-être d'apprendre à distinguer quand les autres ont besoin de votre soutien, et quand ils n'en veulent pas, afin d'éviter de vous retrouver enfermé dans un rôle de sauveur invétéré et insupportable !
Vous êtes plein de belles intentions, mais les autres n'ont pas toujours envie que vous vous méliez de leurs affaires, et il vous faut l'accepter aussi et respecter leur choix.


3 – L’adulte :

Ou l’image qu’on en a… :

Objectif, rationnel, logique, impersonnel, et interrogatif, il tend à vérifier que ce que nous ressentons et éprouvons est en accord avec l’idée que nous avons de la réalité.
Souvent à la recherche de précisions, il peut se montrer détaché, dans le but de se libérer de l’agitation, des émotions ou de l’autorité extérieure.
Il cherche à prendre les décisions de la manière la plus objective et logique possible, ce qui fait qu’il se trompe souvent. C’est cependant l’état qui est le plus adapté lorsqu’on est confus, hésitant, paniqué, ou qu’on ressent une émotion paralysante.

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