Vous vous êtes sûrement déjà retrouvé dans une situation face à laquelle vous ne saviez pas trop quoi faire ou dire, voire dans laquelle vous avez eu une réaction
parfaitement inappropriée ? Et bien cet article vous propose un premier mode de conduite, qui vous aidera à coup sûr à réduire les pépins, à adopter dans ce genre de circonstances
souvent difficiles à appréhender...
Quand vous vous retrouvez face à une conversation ou dans une interaction dans laquelle vous n’êtes pas à l’aise, ou ne savez pas comment réagir, il est important pour vous de savoir
observer la situation d’un oeil extérieur.
Il s’agit ici d’être capable de vous mettre dans la peau de votre interlocuteur, afin de mieux le comprendre.
Rien qu'en faisant cela, la plupart du temps,
vous gagnerez une longueur d'avance par rapport à l'autre qui ne sera conscient que de son mal-être et de son incapacité à se faire entendre/comprendre.
Je sais… Ce n’est pas toujours facile, surtout en cas de conflit.
Mais c’est vraiment très important d’essayer de vous mettre à sa place.
Pour 2 raisons :
1/ Prendre du recul, afin d’éviter les fausses impressions : Ce que vous percevez
d’abord n’est souvent que l’expression de ce que vous craignez, c'est à dire que vous prêtez à l'autre des intentions qui ne sont pas celles qu'il ou
elle cherche à transmettre, voire des propos qui ne sont même pas prononcés. Ne tombez pas dans le piège !
2/ Préparer la forme et le contenu de votre réponse en fonction de ce que votre vis à vis est capable d’encaisser.
Gardez en tête qu’il est vraiment très rare qu’une personne (même si elle vous hurle dessus) ait pour unique ou réel but celui de vous nuire.
Facile, 3 étapes :
1/ Prenez conscience de vos propres émotions et pensées vis à vis de la situation : elles vous
informent sur votre perception de la situation (qui n’est pas forcément la réalité objective).
C'est en vous rendant compte que vous avez peur, que vous êtes en colère ou même simplement que vous avez la gorge complètement nouée que vous
parviendrez à prendre le recul nécessaire pour vous demander plus tranquillement :
"Ok, ça ne va pas. Qu'est-ce qui se passe en face de moi pour que ça n'aille pas ? Quel est le message que je perçois et qui me met dans cet état
?"
2/ Demandez-vous dans quelle situation se trouve votre interlocuteur.
Par exemple : la colère exprime en général qu’il ou elle a un problème dont il/elle a perdu le contrôle ! C’est une forme de panique, tout simplement.
Il s'agit donc ici, grâce à votre longueur d'avance et votre capacité à prendre du recul, de poursuivre votre analyse. Vous savez ce que vous ressentez, vous savez ce que vous comprenez et qui
vous fait réagir ainsi, il vous reste donc à savoir ce que l'autre a vraiment en tête.
Commencez par son comportement : Est-ce qu'il crie ? Est-ce qu'il est tendu ? Est-ce qu'il a l'air
plutôt en colère ? Plutôt triste ? Plutôt apeuré ?
Puis tendez l'oreille et tentez d'être objectif : Quels sont les mots exacts qu'il utilise ? Quelles sont ses phrases, sans déformation ? Quel autre
sens que celui qui vous hérisse peuvent avoir ces propos si vous oubliez de les interprêter ?
3/ Observez votre échange avec l’autre :
– est ce que chacun enchérit jusqu’à empirer la relation de départ ?
– est ce que l’un de vous s’écrase et capitule même si la situation ne lui convient pas ?
Sachez que le silence d’une personne ne veut pas dire qu’elle est contente ou même d’accord, mais peut aussi vouloir dire qu’elle se renfrogne et passe en mode inhibé…
Pour résumer :
Quand la situation est problématique, considérez vos convictions comme des hypothèses, et dites vous qu’à priori, l’autre n’a pas de mauvaise intention
!
Demandez-vous pourquoi agit-t-elle ainsi ? Quel est le vrai problème ?
Il suffit souvent de changer sa façon de voir une interaction pour en changer le ton, et améliorer vos relations avec autrui.
Ne laissez pas vos perceptions brouiller le message !
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Cet article est inspiré d’un petit bouquin de Charly Cungi : Savoir
s’affirmer en toutes circonstances
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